Vacances à Noël, en janvier les partiels !

Les vacances de Noël sont toujours une période de l’année où il est difficile d’étudier, même pour ceuStar Tree 2x dont les examens ou les partiels sont en janvier. Ce sont des vacances trop riches en évènements et en retrouvailles pour vous laisser une minute de répit ! Voici dont quelques idées qui vous laisseront la majeure partie du temps avec votre famille, sans pour autant arriver en janvier paniqué(e) devant les révisions.

Embellissez vos cours et faites des fiches

Si vous ne l’avez pas fait pendant l’année, reprenez vos cours et soulignez, coloriez, mettez en valeur ce qui est important. L’intérêt est de rendre votre cours plus facile à lire, reprenez les points peu clairs, notez les parties où vous aurez besoin d’une explication supplémentaire. Ce travail peut être accompli encore plus efficacement en faisant des fiches : en soulignant les mots ou les formules à savoir, recopiez-les sur une feuille à part… Voilà, vous avez votre fiche !

Les questions/réponses des fiches prises en note Cornell

Si vous avez formaté vos cours selon la méthode Cornell, faites-vous des séances rapides de questions/réponses. Cela s’accommode très bien aux courts trajets en voiture/train, et cela vous permet de garder votre cours en tête.

Un exercice court par jour !

Les mathématiques, la physique, la finance sont des matières (parmi d’autres) qui proposent de très courts exercices dans les livres et les manuels. Le type d’exercices dont je parle sont en général des applications directes du cours, avec une seule question. Imposez-vous de vous asseoir 5 minutes par jour et d’en résoudre un seul. Cela vous permettra d’entraîner votre mémoire et vous aidera lors des réelles révisions avec annales par exemple.

Renseignez-vous sur votre orientation

Si vous devez choisir des filières, intégrer une école, ou même faire un choix d’options l’année prochaine, Noël est une bonne période pour s’informer sur Internet notamment. Relevez les dates de remise de dossier ou de concours sur les sites des institutions concernées, et notez-les sur votre agenda.

Etablissez un programme

Emportez avec vous tous les cours qui feront l’objet de contrôles ou de partiels pendant le mois de janvier, et construisez un programme de révisions clair et bien pensé. Tout d’abord, recensez tous les travaux que vous aurez à faire, sur quels chapitres précisément, quels sont les points que vous n’avez pas compris ou pour lesquels vous avez besoin d’être à la bibliothèque par exemple. Ensuite, répartissez ces tâches sur un calendrier de votre semaine de révisions, avec une moyenne d’environ 7 heures de travail par jour. Faites en un programme avec des cases à cocher, pour que vous puissiez suivre son avancement à la lettre.

Et vous, arrivez-vous à travailler ou à réviser pendant les vacances de Noël ? Le Nouvel An vous laisse-t-il hagard et désorienté sur un mois de janvier trop studieux à votre goût ?

Comment avoir de bonnes notes ? Arrêtez de « réviser » !

Après avoir toujours été un bon élève dans le secondaire, vous avez l’impression de galérer dans vos études post-bac ? Le mot « partiels » vous fait déjà pâlir ? Vous vous demandez comment obtenir de bons résultats en classe et pendant les examens ? Voici un petit conseil de l’excellent blog Study Hacks (5 erreurs à éviter pendant les partiels): arrêtez de « réviser » !

Réviser est un mot vague qui ne veut absolument rien dire. Tout le monde « révise », mais quelles sont les méthodes qui se cachent sous ces mots ? Quelles sont les meilleures pratiques ?

  1. Lire
    Jamais très efficace, mais tellement facile. Tout le monde commence par là.
    Comment rendre cette méthode de révision plus efficace ? Lisez avec un crayon, annotez, prenez des notes sur ce qui vous semble essentiel dans votre leçon, sur une fiche à part. Pour ma part, je souligne avec des feutres de couleurs différentes selon le thème ou la nature (par exemple, pour les dates, les personnages clés, les mots de vocabulaire, etc.).
  2. Par coeur
    Vous apprenez par coeur un extrait de votre cours, selon la méthode des petits bouts, en fractionnant votre leçon.
    Comment rendre cette méthode de révision plus efficace ? Ne l’utilisez que pour des leçons que vous devez impérativement savoir par coeur, de manière exacte: par exemple, pour les listes de vocabulaire, les verbes irréguliers en langue, les croquis en SVT ou en géographie. N’hésitez pas à réciter à nouveau le même cours, même pendant 5 minutes, pendant plusieurs jours d’affilé: la mémoire est magique et réagit très bien aux piqûres de rappel.
  3. Faire des fiches
    Une méthode longue, mais qui permet, si elle est bien employée, d’atteindre un niveau de compréhension du cours bien supérieur.
    Comment rendre cette méthode de révision plus efficace ? Ne passez pas trop de temps sur vos fiches, et ne vous contentez pas de recopier. Une fois votre leçon lue, demandez vous de la résumer en 5 points principaux, pas un de plus. Ajouter à cela les formules mathématiques, la jurisprudence clé ou le vocabulaire principal. Voici le squelette de votre fiche ! Une fiche ne doit pas être exhaustive, mais vous devez pouvoir, grâce à elle, faire les exercices d’application ou rédiger une dissertation.
  4. Réexpliquer
    Réexpliquer sa leçon à soi-même ou à un proche (encore mieux, à un camarade de classe, qui pourra vous corriger et même bénéficier de votre compréhension du cours !). Une méthode très efficace, si on trouve un partenaire patient et qu’on parle vraiment à voix haute.
    Comment rendre cette méthode plus efficace ? Croyez-moi, ne vous contentez pas de revoir les principaux concepts dans votre tête. Faites l’effort de parler, d’expliquer le plus clairement possible, même devant un miroir, ce que vous avez retenu. Une méthode dérivée, celle de réécrire ce que l’on a retenu, peut mieux convenir aux mémoires visuelles.
  5. Faire des exercices d’application et des annales
    Vous mettre en condition d’examen et vous entraînez sur des exercices est une manière rassurante et très instructive de vérifier que l’on a compris son cours.
    Comment rendre cette méthode plus efficace ? Pour les matières à dissertation, contentez-vous d’un plan détaillé avec les points principaux. Ne foncez pas sur la correction dès le premier obstacle… Persévérez comme en conditions d’examen.
  6. Utilisez vos cases « Cornell »
    La prise de notes Cornell
    vous a ménagé deux outils « miracles » pour la révision: la case « question » et la case « résumé ». Utilisez-les pour vérifier que vous connaissez l’essence de votre cours.
    Comment rendre cette méthode plus efficace ? Cachez toujours le contenu de la page quand vous tentez de répondre aux questions, et faites-le par écrit ou à voix haute, et non pas seulement dans votre tête. Essayez de restituer la case « résumé » dans son ensemble, car ce sont les points cruciaux de votre cours, si vous avez pris vos notes correctement !
  7. Dessinez une mind map !
    J’ai déjà abordé les bienfaits de la carte mentale pour réviser ses cours… Alors, pourquoi ne pas tenter l’expérience ?Comment rendre cette méthode plus efficace ? Une fois votre mind-map terminée, forcez-vous à énoncer ce à quoi chacune des bulles correspond: un concept vide n’est pas utile pour l’examen. N’hésitez pas à la recopier, deux, trois fois, et à l’enrichir à chaque nouvelle restitution par des concepts qui vous avaient échappé pendant les premiers rounds !

Et vous, comment « révisez » vous ? Ne pensez-vous pas que trop souvent, les étudiants contemplent leurs notes pendant quelques heures, sans rien arriver à apprendre efficacement ?

Prise de notes efficace, rapide et utile ! La méthode Cornell

Comment prendre des notes ? Je me pose cette question à moi-même tous les ans, à la rentrée ! Cette année, j’ai découvert la méthode de prise de note Cornell. Je vais la tester dans les prochaines semaines, mais elle peut à mon avis s’avérer très efficace et surtout peut me faire gagner du temps.

1. Choix du papier: dans le système de prise de notes Cornell, le papier utilisé est du papier imprimante classique, une feuille blanche A4. Je ne suis pas tellement fan de ce genre de papier, surtout si on n’en a pas l’habitude: difficile d’écrire droit ! Je propose plutôt des feuilles doubles ou simples, perforées, avec petits carreaux.

2. Séparez la feuille comme suit, d’après la méthode Cocornellrnell:

Dans la partie rouge, en haut de la feuille: les références “administratives” de la feuille. C’est-à-dire la matière, la date, le numéro de page.

Dans la partie bleue, à droite de la feuille: c’est votre partie classique de prise de notes. Ecrivez en utilisant des abréviations, des listes à puces ou des tirets, et en gardant le plus important de ce que dit le professeur. N’oubliez pas tous les exemples pourtant, ils peuvent aider à se souvenir d’un point mal compris.

Dans la partie verte, à gauche de la feuille: pendant le cours ou après le cours, relisez votre feuille et écrivez les questions auxquelles le contenu de vos notes répond. Par exemple, si cette page fait la biographie de Nicolas Sarkozy, les questions dans la partie verte peuvent-être “Quand est né Nicolas Sarkozy ?” ou bien “Quelles sont les premières étapes du parcours politiques de Nicolas Sarkozy ?”. Les questions doivent être précises : ce sont elles qui vous aideront à réviser ! Vous pouvez aussi utiliser cette zone pour y lister les mots-clés ou les points importants de vos notes. Lors de vos révisions, cachez toutes les autres parties et répondez à voix haute aux questions de révision. C’est en quelque sorte une fiche de révision déjà intégrée à votre feuille de cours ! Gain de temps considérable: pas besoin de faire des fiches à part, vous pouvez même les faire pendant le cours !

cornell_remanieDans la partie jaune, en bas de la feuille : un résumé ultra-condensé de la page. Par exemple, la formule clé, le nouveau mot de vocabulaire, la loi énoncé… C’est vraiment le plus important à retenir !

Je vous propose une deuxième disposition, que je trouve peut-être plus appropriée et qui donne moins d’espace aux questions de révisions:cornell_remanie2

 

Dans cette deuxième version, les notes prises pendant le cours ont plus d’espace. Personnellement, j’utiliserai également la partie orange pour en faire une liste de mots-clés utilisés, ou de personnages importants.

On pourrait de même imaginer, si vous travaillez avec un manuel de référence, des notes prises sur le livre pour compléter les notes prises en cours. Dans ce cas, on pourrait mixer les deux solutions:

Alors, quelle solution vous semble la meilleure ? Je m’en vais réfléchir à une méthode de prise de notes, sur ce modèle, dans les cas où les professeurs utilisent des power points pendant la classe, et qui vous laissent le soin de les imprimer…

 

Plus d’informations sur la méthode Cornell:

http://www.davidtouvet.com/blog/archives/2007/02/11/cornell-notes-une-methode-pour-prendre-des-notes-sur-papier/

http://en.wikipedia.org/wiki/Cornell_Notes

http://profjourde.wordpress.com/2007/04/19/une-methode-de-prise-de-notes/,

Comment se faire des amis à la fac ?

Quitter sa ville, ses amis de lycée, son environnement quotidien pour partir affronter l’inconnu d’une fac n’est pas facile. Surtout quand on n’y a pas d’amis. Mais sortir, changer ses habitudes, rencontrer de nouvelles personnes est une expérience tellement enrichissante ! En France, la fac est souvent décrite comme impersonnelle, avec des amphi1046914_64992676 remplis d’inconnus: le début de la solitude ? On dit souvent qu’on ne peut pas se faire de véritables amis à l’université. Voici 6 conseils pour ne pas rester seul !

1. Profitez des occasions scolaires : en TD, les travaux en groupe sont courants. Essayez de repérer les étudiants les plus sympa, ou que vous aimeriez connaître, et proposez de vous mettre en groupe ! N’attendez pas que le prof vous place dans un groupe… Osez ! Qu’avez-vous à perdre ?

2. Et le sport universitaire ? Pas cher, avec une large diversité d’activités, ça peut être le moyen idéal de rencontrer quelques nouvelles tête et de se faire des amis… Choisissez plutôt les sports d’équipe, évidemment, mais aussi les sports en « 1 contre 1 » comme le tennis, ou l’escrime: si vous êtes timide, ça sera plus facile de faire la connaissance d’une seule personne à la fois.

3. Internet est votre allié ! Site de votre fac, mais surtout forums de discussions sur les TD ou les cours… Facile pour les plus timides tout se passe par écrit. Donnez-vous rendez-vous à la cafétéria pour un café après de longues discussions sur le Web. Essayez par exemple la rubrique « Rendez-vous » de Studyrama. Sinon, Facebook, MySpace, et votre site préféré de réseau social, peut vous mettre en relation avec des gens de votre fac…

4. La collocation : au lieu de vous mettre en collocation avec des connaissances, essayez les sites Internet tels que appartager.com qui proposent des petites annonces de collocation. A vous de trouver des étudiants de votre fac en recherche de colocataires !

5. Les associations: elles viennent en début d’année se présenter et seront ravis d’accueillir des nouveaux membres… Et entre l’organisation des soirées ou la défense de l’environnement, il y en aura sûrement une qui vous plaira !

6. VOUS ! Restez naturel, souriant, et allez vers les autres: eux ne le feront jamais ! Engagez la conversation naturellement, juste pour quelques mots. Posez des questions sur l’opinion et l’avis de vos voisins, ou leurs conseils les gens adorent ça. Ne refusez pas d’aller prendre en café après les cours, et si Machin vous invite à la super soirée où vous ne connaissez personne… demandez si vous pouvez ramener une copine de lycée 🙂

 

Des autres réflexions sur Internet:

http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20060911090940AA2u4Kz

http://forums.studyrama.com/index.php?showtopic=958

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/amities-relations/peut-faire-veritables-sujet_148639_1.htm

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/timidite-complexes/amis-sujet_158082_1.htm

Devoirs de vacances : faire le point sur ses méthodes

Cette année, avant de partir vous dorer la pilule sur les plages de la Méditerranée, faites un bilan de votre année scolaire/universitaire. Pas seulement en terme de résultats, mais aussi du point de vue des méthodes que vous avez utilisé pour étudier. Vous avez probablement pris des notes différemment dans des matières différentes, essayez différents supports (cahier, classeur, ordinateur portable, votre mémoire…) et vous vous êtes engagé dans des stratégies d’apprentissage différentes (apprendre par coeur, apprendre uniquement le plan, dessiner des cartes heuristiques, faire des exercices d’application, faire des sujets types…). Vous avez également réviser pendant plus ou moins longtemps selon les matières. Si cela est pertinent pour votre cas, rajoutez si vous avez utilisé un manuel ou un livre de référence, si vous avez faite des recherches plus approfondies sur certains points du cours, si vous alliez constamment en cours, si vous faisiez les exercices demandés en devoir. Essayez de schématiser tout ça par écrit, rapidement et uniquement pour vous, dans un tableau.

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Maintenant, essayez de mettre en relation vos résultats dans chacune de vos matières et les méthodes utilisées dans chacune d’entre elles. Tirez-en les conclusions suivantes:

1) Quelles ont été les stratégies aboutissant aux meilleurs résultats ?

2) Lesquelles ont été les plus efficaces, en rapport temps/résultat ? (par exemple, vous n’aviez étudié qu’une journée au total avant l’examen, et vous avez récolté une excellente note)

3) A votre avis, lorsque vos notes ont été les moins bonnes, la stratégie doit-elle être remise en cause ? Parfois, votre méthode était tout à fait valide, mais vous avez fait un hors-sujet, vous avez paniqué, vous êtiez malade, le correcteur était de mauvaise humeur… Ce genre de circonstances. Restez réaliste, et remettez-vous en cause.

4) Pour les cas où vous n’avez pas obtenu les résultats auxquels vous vous attendiez, les méthodes des questions 1) et 2) pourraient-elles être appliquées, même avec quelques modifications/adaptations ? Il est irréaliste de vouloir appliquer les mêmes méthodes à la physique et à l’apprentissage d’une langue vivante, par exemple. Mais dans beaucoup de cas, vous pouvez vous inspirer de vos méthodes les plus abouties pour en faire profiter d’autres domaines.

Une fois que vous avez répondu à ces quelques questions, essayez de lister quelques « bonnes résolutions » pour l’année scolaire à venir. Imprimez-les, encadrez-les au-dessus de votre bureau et à la rentrée prochaine, au moment de choisir votre support, votre méthode, ou de planifier vos révisions, faites-y référence. Année après année, vous allez développer des stratégies de plus en plus adaptées, et de plus en plus efficaces: moins de perte de temps, c’est moins de temps à étudier tout court.

 

N’oubliez pas que votre meilleure stratégie est forcément personnelle et spécifique, et ce qui s’applique à votre voisin peut très bien se révéler inutile et stupide pour vous. Dans ce cas, évitez toujours les comparaisons du temps que vous avez passé à travailler, surtout que la plupart du temps, les étudiants adorent minimiser leurs efforts et se contentent d’un « j’ai riiiiien révisé », l’air paniqué. N’écoutez pas, améliorez vos propres méthodes, et tracez votre route !

Alors, vos conclusions ? Vos méthodes les plus -et les moins- efficaces ? Sont-elles toujours celles que les professeurs ou les experts en éducation préconisent ?

Comment réviser lorsqu’on a l’impression de déjà tout savoir ?

 

Si une certaine lassitude vous envahit lorsque vous relisez vos notes, si vous pensez avoir fait le tour des points les plus importants, mais que vous désirez rendre une excellent copie (et avoir une très bonne note), voici quelques suggestions qui pourraient vous aider…

1. Vérifier que vous savez vraiment

Si vous lisez votre cours ou vos notes en vous répétant ‘oui… je sais… ça aussi’, ce n’est pas du tout une bonne méthode pour évaluer votre niveau réel de connaissances. Regardez plutôt un plan détaillé du chapitre et voyez si vous pouvez dire de quoi chaque paragraphe parle, les enjeux principaux, les notions clés, les dates ou les formules importantes. Vous pouvez d’ailleurs faire la même chose avec une mind map. Si vous êtes capable de reconstituer les plus importants éléments de votre cours, vous savez probablement déjà tout! Si si. Vous pouvez aussi bien arrêter de lire cet article ici: je vous garantie, sauf catastrophe, une note correcte à l’examen. Mais que faire si vous voulez ce petit plus, cette étincelle qui fait les excellentes copies ?golf

2. Approfondissez les détails

Retournez à la source votre cours, vos notes ou bien votre manuel. Regardez par quelques petits détails simples vous pourriez enrichir votre copie. Cela peut être par le nom d’un théoricien, une anecdote sur ses découvertes, ou bien un épisode ou une conséquence mineure. Rien de central ni d’indispensable, juste toutes les centaines de petits détails qui font qu’une science est complexe, riche et en mouvement. Regardez par exemple les encadrés de vos manuels, ils font souvent un « zoom » sur un épisode particulier qui n’est pas traité dans le texte principal.

3. Enrichissez vos exemples et vos illustrations

Sortez à présent des supports de cours classique et allez flâner dans votre cerveau et vos souvenirs. Vous souvenez d’un exemple particulier, cela vous rappelle-t-il quelque chose? Essayez de trouver d’autres exemples que ceux proposés dans le cours. En marketing, par exemple, on va vous proposer l’exemple d’une publicité jouant sur tel ou tel aspect d’un produit. Trouvez d’autres publicités jouant sur le même « filon », ou d’autres entreprises, d’autres épisodes, d’autres expériences, d’autres phénomènes… Si, lors de votre examen, vous citez un exemple intelligent, bien trouvé et qui n’est pas dans les manuels, le correcteur le remarquera et pensera que vous assez assimilé le cours et que vous avez su le lier à vos propres connaissances.

4. Faites exploser vos perspectives

C’est peut-être une mauvaise tournure de mon esprit « intégrateur » mais j’adore voir tous les liens possibles entre plusieurs disciplines, et même en inventer, même dans des cas plus douteux et improbables. Les liens peuvent être logiques, naturels et tout à fait pertinents (par exemple, un chapitre d’histoire et une étude de texte de français: l’oeuvre est écrite dans un contexte, l’auteur y raconte ce qu’il vit, par exemple) ou bien totalement loufoques (ce cours de biologie sur la reproduction humaine me rappelle les Liaisons Dangereuses de Laclos…). Tout peut être lié, et tout va vous aider à mieux retenir et discerner comment les disciplines et les domaines s’imbriquent… Vous construirez alors  votre « big picture » !

Et vous, avez-vous tendance à tout simplement arrêter d’étudier quand vous pensez « savoir »? Comment en le vérifiez-vous? Ou bien allez-vous plus loin si vous en avez les ressources et les capacités?

6 conseils pour des examens sans panique

Vous avez tous lus les conseils « de grand-mère » donnés par beaucoup de sites internet (couchez-vous tôt, mangez des fruits, faites du sport le jour précédent, détendez-vous, n’ouvrez pas vos livres etc.). Voici quelques conseils que je rajouterais pour passer votre bac ou vos examens sans panique. C’est du bon sens et vous connaissez probablement certains de ses astuces, mais voilà qui peut vous aider à aborder vos épreuves avec plus de sérénité.

Book

  1. Soyez sûrs à 100% du format de votre examen. Quel genre de questions, sur quels chapitres vous êtes testés, combien avez-vous à écrire, quelle est la durée de chaque épreuve.
  2. Au début de votre examen, faites vous un mini-plan de bataille sur un bout de brouillon. Écrivez combien de temps vous devez passer sur chaque partie de votre examen, en notant les heures « checkpoint ». Exemple: A 10h15, j’ai fini le grand A, je relis et je passe au grand B. Ménagez-vous une dizaine de minutes au final, pour une relecture globale. Si vous êtes en retard de plus de 5 minutes sur votre mini-planning pendant l’épreuve, passez directement à la partie ou à la question suivante.
  3. Il y a toujours un moment où on arrête d’écrire pour reprendre son souffle, rassembler ces idées, rêvasser en regardant le soleil par la fenêtre (d’ailleurs, si j’étais ministre de l’éducation nationale, le bac aurait lieu en hiver). Essayez de profiter de ces moments-là pour faire quelque chose d’utile: soulignez les mots importants de votre réponse, relire la question, vérifiez l’heure, corriger d’éventuelles fautes d’orthographe…
  4. Lorsque vous terminez une question, barrez-la sur votre sujet. Si vous avez l’intention d’y revenir plus tard, entourez le numéro de la question. Si vous n’avez aucune idée, indiquez-le par des points d’interrogation. Cela vous aidera, à la fin de l’épreuve, à revenir sur les questions dont vous êtes le moins sûr plutôt que de repasser par celles où vous pensez avoir bien réussi.
  5. N’emportez pas des millions de choses à manger, c’est tellement distrayant. Je me suis surprise une fois à lire l’emballage de ma barre de chocolat pour ne pas retourner à ma dissertation… Dangereux.
  6. Le jour précédent l’épreuve, faites-vous une fiche avec les points que vous ne parvenez pas à retenir pendant vos révisions. Cela peut-être une date qui ne rentre pas, une définition, une formule… N’emportez que cette fiche le jour de l’examen (surtout pas tout votre cours), et jetez-y un coup d’oeil avant d’entrer dans la salle. Vous ne retiendrez probablement pas ce que vous y avez mis sur le long terme, mais pour la durée de l’examen, ça peut tout à fait passer !

Et vous, vous avez de petites astuces, ou des rituels que vous suivez à chaque fois ?

Pourquoi réviser dans la cuisine ? Pour la facilitation sociale !

Alors que je papotais avec ma cousine qui passe le bac dans très peu de temps (courage So !), je me suis rendue compte que lorsque je révisais chez elle, j’aimais bien le faire dans le salon ou la cuisine, plutôt que toute seule et plus au calme dans une chambre. Pourquoi? Mon cours de management avait la réponse: c’est à cause de la facilitation sociale !

Qu’est-ce que la facilitation sociale?

C’est votre tendance à être stimulé à faire de votre mieux lorsque d’autres personnes, connues ou inconnues, vous regardent. Vos performances et votre productivité est bien meilleure dans ce cas que lorsque vous êtes seul. C’est exactement ce qui se passe dans l’effet « cuisine de ma tante »: les gens passent et repassent, jettent un coup d’oeil à ce que je fais, lâchent un « oulala t’es vraiment courageuse » et s’en vont. C’est tout ce que ça prend, et ma motivation remonte en flèche !

Pourquoi ça marche?

La facilitation sociale est un concept de la psychologie sociale, cet article en donne un aperçu très complet et très clair. Cela a été démontré en 1897 par Triplett, qui a demandé à des enfants d’enrouler le plus vite possible des moulinets de canne à pêche ! Vous devinez que lorsque les enfants étaient testés par deux, ils étaient beaucoup plus rapides… Réviser dans la cuisine relève plutôt de l’effet d’audience: la simple présence d’individus passifs a une influence sur le sujet de l’expérience. Zajonc vous expliquera que cela est dû à une augmentation de l’activité corticosurrénale.

Quels sont les inconvénients?  Image de la cuisine de ma cousine

Tout d’abord, vous allez forcément être dérangé. Si vous essayez de comprendre un concept épineux de mathématiques ou de vous tester dans les conditions de l’examen, ce n’est pas une très bonne méthode. Les gens ne vont pas s’arrêter de parler dans la cuisine pour votre bon plaisir ! Choisissez donc un lieu adéquat, de « passage » mais pas non plus le salon lors du match d’ouverture de l’Euro. Ensuite, la facilitation sociale ne marche qu’avec des tâches relativement simples, ou que vous maîtrisez selon la loi de Yerkes-Dordson: il faut donc choisir des tâches où la stimulation donnée par votre entourage ne viendra pas perturber votre concentration.

Utiliser la facilitation sociale

La cuisine est un très bon point de départ: vos proches (si ils sont sympas) vous encouragent et vous donnent des popcorns… mais la bibliothèque peut être encore meilleure ! Voir tous ces étudiants suer et travailler peut jouer sur l’effet de coaction: observer tant de personnes faire la même chose que vous peut vous aider à vous motiver et vous mettre au travail.

Allez-vous devenir un manager du 21ème siècle ?

10 qualités du leader de demain

En potassant mes cours de management pour mes exams, je tombe sur un test proposant les 10 qualités principales pour devenir un leader dans le nouveau millénaire. Pour chaque qualité, comptez 1 si vous vous jugez plutôt fort, et êtes très confiant, 0,5 si vous vous jugez bon, mais qu’une amélioration est possible, et 0 si vous êtes plutôt faible et que vous avez besoin de travailler sur cette dimension.leader

  1. Résistance au stress : vous pouvez faire votre travail même dans des conditions de tension et de pression
  2. Tolérance pour l’incertain: vous pouvez travailler dans un environnement incertain et changeant
  3. Ouverture d’esprit: vous agissez libéré de toute considération raciale, ethnique, de sexe, etc.
  4. Critères de réussite: vous vous fixez et atteignez des critères de performance élevés
  5. Endurance: vous pouvez travailler pendant de longues périodes de temps
  6. Souplesse: vous êtes flexible et vous vous adaptez au changement
  7. Confiance en soi: : vous prenez des décisions et vous savez montrer votre présence
  8. Objectivité: vous savez évaluer vos points forts et vos faiblesses, et vous connaissez vos motivations et vos compétences en relation à une tâche
  9. Introspection: vous apprenez de vos expériences passées, et vous disposez d’une grande sensibilité et connaissance de vous-même
  10. Esprit d’entreprise: vous savez résoudre des problèmes et vous en servir comme outil de changement

Une expérience encore plus enrichissante est de demander à un proche de vous évaluer selon ces mêmes critères: j’ai fait le test, en général mes proches sont plus optimistes que moi et ont plus confiance en mes capacités ! La plupart d’entre nous, en tout cas, doivent travailler dans le sens de l’amélioration de chacun de ces points, qui sont les bases du management. Les items de cette liste sont recommandés par l’AACSB (American Assembly of Collegiate Schools of Business) comme les compétences et les qualités personnelles qui doivent être développées dans les écoles de commerce et les universités enseignant la gestion d’entreprise.

Alors, combien avez-vous sur 10 ? Êtes-vous le prochain Bill Gates ?

 

Références:

Pratt, J et Edwards, M (2008), Management and Organisational Behaviour Workbook, Wiley Custom Publishing, Milton

http://www.aacsb.edu

8 trucs de pro pour réussir un exposé en classe

En France, le fond de votre exposé est très important: exposés longs, académiques, précis, très techniques. Et si on demandait aux étudiants de regarder leur public et d’être compréhensibles, on ne leur demandait pas du tout d’être professionnels. En Australie, tout était plus général, plus  facile à comprendre, plus superficiel, et l’accent était mis sur la forme: les vêtements que vous portez, vos aides visuelles, si votre public était intéressé… Les 2 approches ont des bons et des mauvais côtés, je trouve.

Sur Internet, il y a pas mal de ressources pour la prise de parole en entreprise, devant des clients, comment faire pour convaincre… Dans le cadre des études, personne ne finira par vous acheter quoi que ce soit, vous n’avez pas à impressionner ou vous imposer, et en général l’exposé est obligatoire. Alors, comment utiliser et adapter ces « trucs de pro » lors d’un exposé en classe ?

Conseil de pro n°1: langage corporel

Ne restez pas planté comme un piquet ! Faites donc quelques pas de temps à autre, pour vous rapprocher de votre audience, montrer le tableau. Utilisez vos mains pour structurer. Souriez, faites comprendre que vous aimez ce sujet !

Conseil de pro n°2: maîtriser PowerPoint

Toutes les salles de classe ne sont pas équipées d’un ordinateur et d’un projecteur, mais si c’est le cas, PowerPoint peut être très utile. Sur chaque diapositive, ne mettez jamais plus de 3 informations. Respectez la règle du 20% texte, 80% image ou graphique. PowerPoint ne doit jamais déconcentrer votre public, donc oubliez les sons, les animations, les clipart des années 90. Rajoutez plutôt des photos ayant un rapport avec ce que vous dites !Microphone

Conseil de pro n°3: parler avec conviction

Croyez en ce que vous dites. Soyez impliqués. Même si le sujet est ennuyeux, trouvez-lui des applications concrètes ou des exemples dans l’actualité ou dans la vie de tous les jours. Ne récitez pas sur un ton monotone, sachez varier votre intonation.

Conseil de pro n°4: … et à votre public

Ne parlez ni aux murs, ni au tableau. Ne levez pas les yeux uniquement vers le prof pour vérifier si il hoche la tête pour prendre des notes. Parlez à votre public, posez leur des questions. Demandez simplement « Et toi Machin, as-tu entendu parler de ça et ça ? » ou bien « et parmi vous, combien ont compris l’arrêt Trucmuche ? ». Faites des phrases courtes. Lorsque vous vous entraînez chez vous, demandez vous toujours « est-ce que je dirais cela dans la vraie vie ? »

Conseil de pro n°5: faites des pauses

Une pause peut avoir un effet incroyable: tout le monde va vous regarder, cela crée un mini-suspens, vous reprenez votre souffle et vos esprits, votre public intègre ce que vous venez de dire. Ne croyez pas que faire des pauses va donner l’impression que vous ne connaissez pas vote sujet: c’est plutôt l’inverse, si vous essayez de meubler.

Conseil de pro n°6: un peu d’humour =)

Surtout si votre sujet n’est pas a priori passionnant, ajoutez des petites touches d’humour pour intéresser votre public et laisser une bonne impression.

Conseil de pro n°7: papiers

On conseille souvent aux professionnels de ne pas distribuer leur résumé au début de leur présentation, pour ne pas déconcentrer le public. Si votre exposé est plutôt long (plus de 15 minutes) et assez complexe, je pense qu’il est plutôt sage de distribuer un plan, surtout si vous ne pouvez pas utiliser de projecteurs.

Conseil de pro n°8: ne regardez pas vos notes !

99% des exposés auxquels j’ai assisté en France incluait des notes. Bof. Une seul fois, un étudiant a fait son exposé en entier sans un seul papier. Rien. Tout le monde a été tellement impressionné (genre, mais est-ce possible ?) et le prof l’a félicité avec beaucoup de respect. Si vous voulez faire un bon exposé, ne regardez pas vos notes. Si vous voulez faire un exposé exceptionnel, n’ayez pas de notes.

 

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous assisté ou présenté de très bons exposés ? Comment les étudiants procédaient-ils ? Ou comment avez-VOUS procédé ?

 

Référence de « conseils de pro »:

http://www.aresearchguide.com/3tips.html